Enquête : Open Access ou Accès Payant : où les chercheurs marocains préfèrent-ils publier ?

 

Dans le but d’identifier les besoins des chercheurs marocains en information scientifique et technique et faire l’état des lieux de l’usage des ressources électroniques au Maroc, l’IMIST a mené du 11 septembre au 13 octobre 2014une enquête en ligne auprès de la communauté scientifique marocaine.

Profil des répondants

Les participants sont originaires des 14 universités et établissements de formation des cadres marocains, dont 30% de l’Université Mohammed V - Rabat, 20% de l’Université Cadi Ayyad - Marrakech et 9% de l’Université Hassan II - Casablanca. Ils sont composés principalement de doctorants (71%) et d’enseignants universitaires (29%).Le graphique 1 ci-dessous montre leur répartition par domaines de recherche.

Enquete Graphe1

Résultats de l’enquête

Bien que le nombre de réponses reste insatisfaisant eu égard au nombre d’enseignants et de doctorants mobilisés, les résultats restent néanmoins révélateurs. Il ressort des données statistiques que la majorité des répondants (soit 94%)recourent, pour leurs travaux de recherche, aux documents scientifiques sous format électronique. Pour accéder à l’information, Google figure en tête des outils les plus utilisés(89%), suivi par lesbases de données en texte intégral et les portails spécialisés (45%).

En ce qui concerne l’usage des ressources en Open Access,les sites comme :Revues.org, DOAJ (Directory of open access journals) et les ressources électroniques gratuites des éditeurs scientifiques commerciauxfigurent parmi les sites les plus utilisés par les répondants avec des taux respectifs de 32%, 30% et 30%.

Quant aux ressources payantes79% des répondants utilisent la base de données Science Direct, principale source d’information à laquelle ils ont accès.

Pour ce qui est des publications scientifiques,63% des enquêtés déclarent recourir aux revues en libre accès (graphique 2). Cette tendance est confirmée par les résultats du graphique 3 qui montre que 83% des répondants préfèrent publier dans les revues en Open Access.